• Saison 2018-2019
Salle Jean Vilar
1h40
Dès 6 ans
Création

Orchestre-Atelier Ostinato
Direction Jean-Luc Tingaud
Violon Nicolas Dautricourt

Les compositeurs romantiques, en Russie et dans le monde slave, sont les plus grands peintres de la nature et de l’esprit de leur pays.

Pour son poème symphonique Dans les steppes d’Asie centrale, Alexandre Borodine croise une mélodie populaire russe et des airs orientalisants ; mais surtout, il parvient à évoquer l’immensité du désert sous le ciel de l’Empire russe par le scintillement des violons. Dans sa Septième Symphonie, comme dans beaucoup de ses oeuvres, Antonín Dvořák fait résonner les chants et danses de Bohême et donne à l’auditeur le senti- ment de la nature à travers un traitement très varié des instruments de l’orchestre. Et même dans des oeuvres qui ne répondent à aucun programme, comme le Concerto pour violon de Tchaïkovski, il est toujours facile de deviner les états de l’âme du compositeur. Âme slave assurément, mais transmuée en une musique universelle, qui a fait le tour du monde. Le violoniste suresnois Nicolas Dautricourt — qui joue sur un magnifique Stradivarius de 1713 nommé « Château Fromange » — très marqué par les compositeurs qui mettent toute leur culture dans la musique, ramène ici ses impressions de voyage à la maison.

Alexandre Borodine 1833-1887
Dans les steppes d’Asie centrale

Piotr Ilitch Tchaïkovski 1840-1893
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35

Antonín Dvorák 1841-1904
Symphonie nº 7 en ré mineur, op. 70 B 141

Nicolas Dautricourt
Violoniste
Invité en février 2016 à se produire en soliste dans le cadre des 23ème Victoires de la Musique Classique, il est présent sur les plus grandes scènes internationales comme le London Wigmore Hall ou françaises telles que la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées ou la Philharmonie. Il est aussi l’invité de nombreuses manifestations artistiques et a notamment pris part au Festival de la Chaise-Dieu, au Festival de l’Orangerie de Sceaux, aux Folles Journées de Nantes, aux Flâneries musicales de Reims ou encore au festival des Arcs.
Nicolas Dautricourt est également l’invité de prestigieux festivals à l’étranger et il se produit aussi en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’European Camerata et sous la direction de Leonard Slatkin, Paavo Järvi, François-Xavier Roth…
Récompensé par les « Prix Georges Enesco de la SACEM » et « Révélation Classique » au Midem de Cannes, il est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération.
Particulièrement apprécié pour son engagement « sensible et passionné », il affectionne spécifiquement la musique de chambre mais témoigne également d’un intérêt marqué pour le jazz. Cela lui offre le privilège de collaborer régulièrement avec le contrebassiste Jean-Philippe Viret, les pianistes Antoine Hervé et Dominique Fillon ou l’accordéoniste Richard Galliano.
Courant 2018, deux productions discographiques sont à prévoir. Il s’agira des 6 sonates pour violon et clavier de J.S Bach ainsi que de Porgy & Bess Revisited.
Nicolas Dautricourt joue d’un magnifique instrument d’Antonio Stradivarius datant de 1713, le « Château Fromange », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.

Orchestre-Atelier Ostinato
L’Orchestre-Atelier Ostinato dont le directeur artistique est Jean-Luc Tingaud, est un orchestre d’insertion et de promotion de jeunes musiciens de haut niveau. Créé en 1997 à l’initiative du chef d’orchestre Manuel Rosenthal, son originalité consiste à apporter à ses jeunes instrumentistes une expérience spécifique du métier de musicien d’orchestre, dans une approche stylistique et exigeante.
Sélectionné sur audition, chaque musicien suit une formation de deux ans délivrée par le CFMO (Centre de Formation des Musiciens d’Orchestre) à l’issue de laquelle il peut obtenir une certification professionnelle de musicien/ne d’orchestre. Toutes les sessions sont encadrées par des musiciens professionnels issus des grands orchestres parisiens, qui donnent également plusieurs master class dans l’année.

[COLUMN]

Jean-Luc Tingaud
Direction
Après des études de piano et de direction d’orchestre au Conservatoire de Paris, ainsi qu’un diplôme de l’Ecole Polytechnique, Jean-Luc Tingaud est remarqué par Manuel Rosenthal dont il devient l’assistant et qui lui communique la passion de la musique française.
Jean-Luc Tingaud a toujours eu une prédilection pour l’opéra. Il a dirigé, entre autres, Les Noces de Figaro à Paris, Madame Butterfly à Pittsburgh, La Bohème Salle Pleyel, Cosi fan tutte à Shanghaï, La Fille du régiment à Madrid, Les Pêcheurs de Perles à Londres, Roméo et Juliette à Vérone… Il collabore depuis plusieurs années avec le festival international d’opéra de Wexford et y dirige en 2015 Le Pré aux clercs d’Hérold – mise en scène d’Eric Ruf, administrateur général de la Comédie Française. Il a notamment dirigé l’English Chamber Orchestra avec le soliste Joshua Bell, le Royal Philharmonic Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, le RTE National Symphony Orchestra, l’Orchestra Filarmonica Arturo Toscanini, l’Orchestre du Teatro Massimo de Palermo, les Orchestres Philharmoniques de Varsovie et Cracovie, l’Orchestre national des Pays de la Loire, l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre national de Lorraine, et l’Orchestre symphonique de Bretagne. Sa discographie comporte Sapho enregistré à Wexford (Fonè), Le Siège de Corinthe (Naxos) récompensé par un Choc du magazine Classica, et toujours chez Naxos, trois CD consacrés respectivement à Dukas, Bizet et d’Indy. En projet, deux autres enregistrements : Poulenc et Franck (www.jeanluctingaud.fr)

Avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France, de la Mairie de Paris, de l’AFDAS. En collaboration, pour le prêt d’instruments, avec le Parc Instrumental – Orchestre national d’Ile-de-France.