• Saison 2016-2017
Salle Jean Vilar
1h10
Dès 6 ans

Orchestre-Atelier Ostinato
Direction Jean-Luc Tingaud
Violoniste Jennifer Pike

Johannes Brahms (1833-1897)
Danses hongroises n°5, 6, 7

Max Bruch (1838-1920)
Concerto pour violon n°1 en sol mineur, op. 26

Antonin Dvořák (1841-1904)
Danses slaves, op. 46

 

Tradition populaire multiséculaire, la musique des tziganes s’est transmise et enrichie, générations après générations, au gré des rencontres de ces populations nomades avec leurs territoires d’installation.

Les musiques tziganes d’Europe centrale, leur invention mélodique et rythmique, leur magie sonore ont fortement impressionné les compositeurs. Brahms s’en fait l’écho dans ses Danses hongroises – morceaux de bravoure pour orchestre, débordants d’une énergie communicative. On ne s’étonnera pas d’y entendre des airs de famille avec les Danses slaves de Dvořák ou même dans le Concerto pour violon de Max Bruch, tout habité par l’esprit rhapsodique. Et pour mieux éclairer cette musique d’un romantisme enflammé, Jean-Luc Tingaud la nourrit d’anecdotes et d’explications.

 

L’Orchestre-Atelier Ostinato
Direction Jean-Luc Tingaud
Violoniste Jennifer Pike

Orchestre-Atelier Ostinato

L’Orchestre-Atelier Ostinato dont le directeur artistique est Jean-Luc Tingaud, est un orchestre d’insertion et de promotion de jeunes musiciens de haut niveau. Créé en 1997 à l’initiative du chef d’orchestre Manuel Rosenthal, son originalité consiste à apporter à ses jeunes instrumentistes une expérience spécifique du métier de musicien d’orchestre, dans une approche stylistique et exigeante.
Sélectionné sur audition, chaque musicien suit une formation de deux ans délivrée par le CFMO (Centre de Formation des Musiciens d’Orchestre) à l’issue de laquelle il peut obtenir une certification professionnelle de musicien/ne d’orchestre. Toutes les sessions sont encadrées par des musiciens professionnels issus des grands orchestres parisiens, qui donnent également plusieurs master class dans l’année.

[COLUMN]

Jean-Luc Tingaud

Après des études de piano et de direction d’orchestre au Conservatoire de Paris, ainsi qu’un diplôme de l’Ecole Polytechnique, Jean-Luc Tingaud est remarqué par Manuel Rosenthal dont il devient l’assistant et qui lui communique la passion de la musique française.
Jean-Luc Tingaud a toujours eu une prédilection pour l’opéra. Il a dirigé Les Noces de Figaro au Théâtre Mogador à Paris, Roméo et Juliette (Berlioz) au Teatro Nacional de Sao Carlos à Lisbonne, Le Dialogue des carmélites et Madama Butterfly au Pittsburgh Opera, Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Prague, Les mamelles de Tirésias à l’Opéra Comique, La Bohème à la Salle Pleyel, La Fille du Régiment au Teatro Real – Madrid et Les Pêcheurs de Perles à l’English National Opera.
Sa discographie comporte Sapho enregistré à Wexford (Fonè), Le siège de Corinthe (Naxos), ainsi que deux CD (Naxos) avec le RTE National Symphony Orchestra à Dublin, le premier consacré aux œuvres symphoniques de Paul Dukas (L’Apprenti Sorcier, La Péri et La Symphonie en ut) le second à la musique de Bizet (Roma, Patrie, Jeux d’enfants, etc.)
En 2004 il a fait ses débuts à Londres au Barbican à la tête de English Chamber Orchestra avec les solistes Joshua Bell et Steven Isserlis. Parmi les autres orchestres qu’il dirige figurent le Royal Philhamonic Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, RTE National Symphony Orchestra, Ulster Orchestra, Orchestra of Opera North, Orchestra Filarmonica Arturo Toscanini, Orchestre du Teatro Carlo Felice a Genova, Orchestra du Teatro Massimo de Palermo, les Orchestres Philharmoniques de Varsovie et Cracovie, l’Orchestre National des Pays de la Loire, L’Orchestre National de Lyon, Orchestre Symphonique de Mulhouse, Orchestre National de Lorraine, Orchestre de Picardie, Orchestre de Bretagne.
En 2015, il est retourné au festival de Wexford pour Le Pré aux Clercs de Herold. Un nouveau CD de musique orchestrale de Vincent d’Indy est à paraître chez Naxos, enregistré avec le Royal Scottish National Orchestra.

Avec le soutien de la région Île-de-France, de la Mairie de Paris, avec la collaboration pour le prêt d’instruments avec l’Ariam Île-de-France (Région île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication), avec le soutien de l’Afdas, le Mécénat Pernod Ricard.