• Saison 2017-2018
Salle Jean Vilar
1h30
Dès 6 ans

Œuvres pour piano seul de Tchaïkovski, Prokofiev, Khatchaturian, Scriabine
Piano Varduhi Yeritsyan

Le programme russe et arménien proposé par Varduhi Yeritsyan fait la part belle à l’enfance.

En effet, trois des quatre compositeurs, qui sont à l’honneur de ce concert, ont consacré une partie de leur production au répertoire pour les jeunes pianistes, écrivant à l’attention de ces derniers, des pièces solaires et joyeuses. Ces petits bijoux, dans lesquels on retrouve les airs de chansons populaires russes et arméniennes, ne sont aucunement des exercices « pédagogiques ». Moments généreux et tendres, ils touchent les coeurs de toutes les générations. Outre les pièces que Varduhi Yeritsyan commentera pour en éclairer l’essence, cette pianiste, à la double culture russe/ arménienne et la double formation russe/ française, interprètera quatre œuvres spectaculaires. Deux sonates de Serge Prokofiev et Alexandre Scriabine, œuvres telluriques et démonstratives, où le piano se mue en un véritable orchestre.

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)
Album pour les enfants, op. 39
Casse-Noisette, transcription Mickaël Pletnev

Sergueï Prokofiev (1891-1953)
Musiques d’enfants, op. 65
Sonate nº 2 en ré mineur, op. 14

Aram Khatchaturian (1903-1978)
Tableaux de l’enfance
Toccata en mi bémol mineur

 

Alexandre Scriabine (1872-1915)
Feuillet d’album, op. 45 nº 1
Sonate nº 4 op. 30, Vers l’Étoile

Le programme russe et arménien proposé par Varduhi Yeritsyan fait la part belle à l’enfance. En effet, trois des quatre compositeurs qui sont à l’honneur ce soir ont consacré une partie de leur production au répertoire pour les jeunes pianistes, écrivant à l’attention de ces derniers, des pièces à la fois touchantes et d’un grand raffinement poétique.
Ces petits bijoux solaires et joyeux, dans lesquels on retrouve les airs de chansons populaires russes et arméniennes, ne sont aucunement des exercices « pédagogiques ». Moments généreux et tendres, ils touchent les cœurs de toutes les générations de 7 à 87 ans.
Outre les trois extraits de cycles consacrés à l’enfance que Varduhi Yeritsyan commentera pour en éclairer l’essence, cette pianiste à la double culture russe /arménienne et la double formation russe/française interprètera quatre œuvres spectaculaires. Deux sonates de Serge Prokofiev et Alexandre Scriabine, œuvres telluriques et démonstratives, où le piano se mue en un véritable orchestre.

Née un jour de fête du travail en Arménie et vivant en France depuis l’âge de vingt ans, Varduhi Yeritsyan occupe une position singulière dans le paysage pianistique actuel. Par sa double culture héritée de grands maîtres comme Brigitte Engerer, Vladimir Krainev, Mstislav Rostropovitch, Denis Pascal ou Claire Désert, elle est à la fois une spécialiste du répertoire russe et une interprète régulière de la musique française. Après un cursus complet à l’Ecole Spécialisée de Musique Tchaïkovski pour enfants surdoués à Erevan, elle intègre le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où elle obtient les plus hautes récompenses en piano et en musique de chambre. Elle participe au cycle de perfectionnement dans ces deux disciplines, respectivement auprès de Brigitte Engerer qui a été son véritable mentor depuis son arrivée en France, et de Marc Coppey.
En 2007, Varduhi Yeritsyan remporte le concours Avant-Scènes du Conservatoire de Paris. Elle est aussi lauréate des fondations Natixis – Banque populaire, Tarrazi, Nadia et Lili Boulanger, Meyer et l’Or du Rhin, et a été «révélation classique» de l’ADAMI en 2007. Depuis la fin de ses études, marquée par son interprétation du Concerto d’Aram Khatchaturian à la Cité de la musique, elle a été l’invitée de nombreux festivals (Folle Journée de Nantes, festival de la Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins de Toulouse, festival Berlioz de La Côte Saint André, Pianofolies de Touquet, Piano en Valois, festival de Saint Lizier, Piano(s) à Lille, Les solistes aux Serres d’Auteuil, festival international de violoncelle de Beauvais, festival de Sully sur Loire, festival Messiaen de la Meije) et a joué sur de nombreuses scènes françaises et internationales comme l’auditorium du Louvre, la Cité de la musique et la salle Pleyel à Paris, l’Arsenal de Metz, la Halle aux Grains de Toulouse, ou la Casa da Musica de Porto, le Concertgebouw d’Amsterdam, le théâtre de La Haye, la Philharmonie Tchèque de Prague, l’académie Sibelius de Helsinki, le théâtre Estonia de Tallin…
Reconnue pour ses interprétations d’Alexandre Scriabine dont elle joue régulièrement l’intégrale des Sonates pour piano, elle est aussi une chambriste passionnée et a partagé la scène avec Brigitte Engerer, les quatuors Danel, Psophos, Zemlinsky, Ardeo, les violonistes Renaud Capuçon, Fanny Clamagirand, Liana Gourdjia, Hae Sun Kang, Geneviève Laurenceau et Jean- Marc Phillips-Varjabédian, le violoncelliste Marc Coppey, le bassoniste Pascal Gallois, les pianiste François-Frédéric Guy et Vardan Mamikonian, les jazzmans Mederic Collignon, Tigran Hamasyan, Paul Lay ou le joueur de doudouk Araik Bartikian. Elle affectionne aussi particulièrement le rôle de soliste et ces dernières années, elle a joué sous la direction de chefs comme Alain Altinoglu, Alexander Anissimov, Fabien Gabel, Claire Gibault, Christoph Koenig, Bruno Mantovani, Tugan Sokhiev ou Zahia Ziouani à la tête des orchestres de Bretagne, d’Ile de France, de la BBC de Londres de la Casa da Musica de Porto, philharmonique de Shanghai, philharmonique de Strasbourg et du Capitole de Toulouse…
Elle a été lauréate de la prestigieuse fondation Jean-Luc Lagardère en 2010, qui a soutenu l’enregistrement d’un disque consacré à Serge Prokofiev paru en 2012. Varduhi Yeritsyan a participé à de nombreuses émissions de radio sur France Musique, notamment avec Gaëlle le Gallic Dans la cour des grands, Arièle Butaux Un mardi idéal ou Jean-Pierre Derrien pour Le matin des musiciens.
Pour la saison 2015-2016, elle est entre autres l’invitée du Théâtre Impérial de Compiègne, la salle Molière à Lyon, l’Opéra de Vichy, des festivals Hector Berlioz à la Côte Saint-André, des « Serres d’Auteil » à Paris – Bagatelles, « Piano Fortissimo » à Elne, « Piano aux Jacobins » à Toulouse et à « Classique au Vert » à Paris | Parc Floral. Ses enregistrements de l’intégrale des Sonates d’Alexandre Scriabine ainsi qu’un disque consacré à la musique arménienne, enregistrés au Théâtre Impérial de Compiègne pour le label Paraty | Distribution Harmonia Mundi sont unanimement salués par la critique internationale.
Varduhi Yeritsyan enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.