Salle Jean Vilar
35 min.

Chorégraphie Salim Mzé Hamadi Moissi

Salim Mzé Hamadi Moissi (alias Seush) fait de son lieu de naissance et de vie, les Comores, petit archipel volcanique de l’Océan Indien, le sujet de sa création.

A travers Massiwa, il interroge ce qui fait l’attachement à son pays de culture matrilinéaire et à ses influences arabes, africaines et indiennes. En quatre tableaux, il parcourt les singularités gestuelles et culturelles qui font la force de la danse des Comores : le Wadaha, danse traditionnelle des femmes, l’afro-danse qui devient chaque jour plus urbaine et l’énergie du hip hop, sa rigueur et sa toute puissance.

Mêlant aux rythmes afro des musiques traditionnelles, Salim Mzé Hamadi Moissi met en scène sa vie, comme un défi.

La presse en parle
  • Programmé en 2019 avec Soyons Fous, revoilà Salim Mzé Hamadi Moissi avec Massiwa, voyage impressionniste pour sept hommes louvoyant entre danses traditionnelles comoriennes et hip-hop.
    Rosita Boisseau

  • La pièce est impeccablement construite, du solo d’ouverture à un final vibrant.
    Laura Cappelle

Chorégraphie Salim Mzé Hamadi Moissi

Pour 7 danseurs comoriens
Avec Ahmed Abel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahamada Mohamed et Mohamed Oirdine

Lumières Guillaume Bonneau

Salim Mzé Hamadi Moissi (alias Seush) représente la nouvelle génération de danseurs et chorégraphes contemporains à influence hip hop qui émerge du continent africain.

Après un parcours d’interprète avec le chorégraphe gabonais Arnaud Ndoumba (2010) et le chorégraphe français Anthony Egéa pour la pièce Rage (2012), il décide de retourner vivre aux Comores.

Il crée la Compagnie Tché-Za et le festival biannuel Ntso Uziné à Moroni avec l’objectif de développer et de professionnaliser la danse. Il crée quatre pièces : Wutama hip hop, Kreuz, Mon mur et Soyons fous qui est présentée pour la première fois en France en 2019 lors du festival Suresnes cités danse, et reprise à l’Institut du Monde arabe en mars 2019. Lors de la 28e édition du festival Suresnes cités danse, il créé en janvier 2020 Massiwa, une pièce avec 7 danseurs comoriens.

En mai 2021, il créé et inaugure la première école de danse professionnelle aux Comores.

Commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2020. Avec le soutien de Cités danse connexions

En collaboration avec la Compagnie Tché-Za (Comores)

Avec le soutien de l’Onda, Office national de diffusion artistique et de l’Alliance Française de Moroni