• Saison 2014-2015
Salle Jean Vilar
1h40
Dès 8 ans

Texte et conception Ève Bonfanti, Yves Hunstad
Mise en scène Ève Bonfanti
Avec Yves Hunstad

Ève Bonfanti et Yves Hunstad sont des auteurs-comédiens singuliers, qui aiment le théâtre, l’humour, la poésie. Mais qui aiment par dessus tout jouer avec le public.
Ils reprennent pour Suresnes, leur toute première création, La Tragédie comique, créée en 1988 à Bruxelles et jouée plus de huit cents fois en tournée.

Seul en scène, avec seulement quelques accessoires et un nez de bois en guise de masque, Yves Hunstad joue à la fois le personnage intemporel et son interprète fragile et tourmenté. Funambule de la scène, il nous entraîne dans son fabuleux voyage, à mi-chemin entre réalité et fiction avec une maîtrise du verbe hors du commun. Devant nous, Yves Hunstad crée un fabuleux personnage cosmique, humain, grave et fragile, jongle avec les codes théâtraux et interroge la dualité personnage-acteur, mais aussi les rêves, l’amour et la vie qui passe. Un moment de grâce où poésie et humour livrent une tragédie comique qui séduira l’esprit autant que le cœur.

Texte et conception Ève Bonfanti, Yves Hunstad
Mise en scène Ève Bonfanti
Avec Yves Hunstad
[COLUMN]
Scénographie, masques, costumes Erhard Stiefel, Françoise Colpé
Lumières Gaëtan van den Berg
Direction technique Valère Le Dourner

La Tragédie Comique, c’est une lucarne ouverte sur la grâce, le talent et l’intelligence.
La libre Belgique

L’art de la scène d’Yves Hunstad est exceptionnel et sa maîtrise du verbe hors du commun. Entre comique pur et tragique dur, un fabuleux personnage en quête d’acteur…
Le Monde

Leur création est un pur plaisir. Courez la goûter.
Pariscope, Coup de Cœur

Auteurs-comédiens singuliers et désopilants, Eve Bonfanti et Yves Hunstad, co-fondateurs de la compagnie La Fabrique Imaginaire, reprennent en diptyque deux de leurs brillantes créations, La Tragédie comique et Voyage.
Bourrée de chausse-trappes dans lesquelles on plonge avec le délice du néophyte mis innocemment au parfum, la série de pièces nées de l’aventure de vingt années d’écriture à quatre mains par le tandem belge formé par Eve Bonfanti et Yves Hunstad trouve sa source d’inspiration dans les affres de la création dramatique.
[…]
La Tragédie comique prend la forme d’un seul en scène où, avec seulement quelques accessoires et un nez – qui n’est pas rouge – en guise de masque, Yves Hunstad, jongle avec les codes théâtraux et interroge la dualité personnage / acteur. Un sommet du genre. « Nous aimons mélanger l’imaginaire, le fantastique, l’humour dans une écriture acrobatique en travaillant les décalages. Nous aimons par dessus tout jouer avec le public. Provoquer le rire, faire sourire sur des choses profondes, faire en sorte que nos spectateurs repartent joyeux, plein de vie, plein d’imagination.
La Terrasse – Marie-Emmanuelle Galfré, mars 2015

 

Sur le plateau du théâtre Suresnes Jean Vilar, avec un coussin, un balai et deux personnages joués par un comédien surdoué, Ève Bonfanti et Yves Hunstad tissent une pièce affûtée, d’une drôlerie irrésistible.
Là haut, dans son monde, il traînait avec Don Quichotte et les rois de Shakespeare avant qu’ils ne descendent chez les hommes. L’œil braqué sur la terre, ils guettaient ‘’ l’auteur ‘’ qui leur donnerait vie. Lui, il est tombé sur un bébé qu’il a harcelé toute son enfance pour le convaincre de « faire du théâtre ». Qu’on le comprenne, c’était sa seule chance d’exister. La vie d’un personnage n’est pas de tout repos…Trente ans plus tard, il atterrit sur scène. Enfin, son acteur et lui, soit, Yves Hunstad avec ou sans faux nez. Et les voilà qui se chamaillent, se jalousent, s’asticotent, prenant les spectateurs à témoin : « Mon personnage, il n’arrête pas de changer l’ordre de tout ce qu’on avait fait », « Mon acteur, il n’a rien à vous dire ». Et quand ils ne s’en prennent pas l’un à l’autre, ils houspillent le public : « J’aimerais bien qu’on arrête de faire les guignols », « Je suis d’accord qu’on est là pour rigoler, mais faut pas exagérer ». Ils finiront par ne plus vouloir se quitter. Parce que, en dépit de la dualité personnage-acteur que la pièce interroge, ils partagent la même fragilité et se surprennent à s’aimer. Le comédien a l’art de manier le verbe en orfèvre et de joindre le rire à l’émotion. Sous prétexte de percer les mystères du Temps, puis de l’Amour (qui « tire ses flèches en dépit du bon sens »), il part en croisade, peuple la scène de foules et de chevaux imaginaires, joue avec son  public et l’embarque dans une folle épopée, dont la force comique se nuance d’une infinie poésie. Un pur régal.
Vallée culture, Françoise Louis-Chambon, mars 2015

Production La Fabrique imaginaire. La Fabrique imaginaire est soutenue par le ministère de la Culture de la Communauté  française de Belgique. La Fabrique imaginaire est en résidence administrative au Théâtre Les Tanneurs / Bruxelles.