• Saison 2014-2015
Salle Jean Vilar
1h
Dès 6 ans

Chorégraphie, scénographie et conception vidéo
José Montalvo

José Montalvo a gardé une âme d’enfant, et comme tous les enfants, il adore les contes. Et, comme il est chorégraphe, il s’invente un terrain de jeu sur mesure.

« Asa Nisi Masa », formule magique empruntée à la petite fille du film de Federico Fellini, Huit et demi, sert de fil conducteur à ce recueil de vingt contes chorégraphiques miniatures.
Asa Nisi Masa, c’est la version moderne du bon vieux « Il était une fois… ». Il était une fois des humains et des animaux, il était une fois le mystère, la cruauté, le merveilleux, le burlesque.
Tout peut arriver dans cet imaginaire où la réalité dialogue avec l’illusion, où les personnages en chair et en os dansent avec des créatures virtuelles, échappées d’un bestiaire que le démiurge et son amie la vidéo écrivent depuis trente ans. C’est une pièce pour toutes les parts d’enfance, qui se rit et se danse sur tous les tons et dans tous les styles, un délire impressionniste dont il faut attendre le point final pour mesurer le véritable dessein. Et, soudain, la joyeuse féérie prend un autre sens.   

Un spectacle de José Montalvo
Chorégraphie, José Montalvo
Scénographie et conception vidéo, José Montalvo

Avec
Natacha Balet, Abdelkader Benabdallah dit Abdallah, Blaise Kouakou, Edwige Larralde et Sandra Geco Mercky

[COLUMN]

Lumières Gilles Durand, Vincent Paoli
Collaboration artistique à la vidéo Pascal Minet, Sylvain Decay
Infographie Sylvain Decay, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo
Coordination artistique Mélinda Muset-Cissé
Assistants à la chorégraphie Delphine Caron, Joëlle Iffrig

Costumes José Montalvo en collaboration avec Carmelina Peritore et Emilie Kayser
Réalisation, atelier costumes du Théâtre National de Chaillot
Musique Franz Peter Schubert, Camille Saint-Saëns, Kristjan Järvi, Edvard Grieg, Thomas Tilly, Johannes Brahms, Jules Massenet, Felix Mendelssohn

Silhouettes à l’image Tina Durand, Alexandre Minet, Milo Muset-Cissé, Najda Sud, Alissia Vaz

 

 

José Montalvo
Au sortir de l’adolescence, José Montalvo entreprend des études d’histoire de l’art et d’arts plastiques. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l’apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d’aphorismes chorégraphiques, mini-romans d’émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L’une de ses interprètes s’appelle Dominique Hervieu : c’est le début d’une aventure artistique et d’une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s’engage dans une voie nouvelle avec la création d’événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d’été, il est l’un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : Double Trouble, créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l’image technologique et la présence physique des danseurs. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, Le Jardin io io ito ito est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l’opéra de Jean-Philippe Rameau Les Paladins sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d’opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont On danƒe (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l’Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : Good Morning, Mr. Gershwin.
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l’ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. Orphée et Lalala Gershwin y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d’événements contribuant à renouveler le rapport de l’institution avec ses publics. En juin 2013, il sera notamment le concepteur et le coordinateur d’une manifestation autour des pratiques amateurs.

« […] Montalvo mélange les styles de danse et fait naître, à coup de vidéos, des bestiaires fabuleux. Avec cette petite forme, il s’inscrit dans cette lignée imaginant un monde entre rêve et réalité, où les animaux dont des bulles de chewing-gum et les instruments de musique se transforment en moyen de navigation.  […] A sa façon, José Montalvo (se) raconte un « Il était une fois » à partager entre tous.
[…] Reste la danse. C’est une des réussites de Asa Nisi Masa qui convoque le hip-hop, les claquettes, le classique et le moderne.
[…] Chacun des enfants présents d’y aller de ses « Oh! » et de ses « Ah! ». On se dit alors qu’il n’est pas interdit d’y emmener ses parents.« 
Il était une fois MontalvoLes Echos, Philippe Noisette

« Des contes dansés et joués pour petits et grands …! Très grand succès à Chaillot, Asa Nisi Masa, c’est la version moderne du bon vieux « Il était une fois … ». Il était une fois des humains et des animaux, il était une fois le mystère, la cruauté, le merveilleux, le burlesque.
[…] C’est une pièce pour toutes les parts d’enfance, qui se rit et se danse sur tous les tons et dans tous les styles, un délire impressionniste dont il faut attendre le point final pour mesurer le véritable dessein. […] LAMUSE a découvert le spectacle en octobre, c’est gai, rapide, enjoué. Comme toujours dans les créations de José Montalvo, les images vidéo se mêlent aux danseurs. Ici il s’agit d’animaux, avec des séquences surprenantes et très amusantes pour les plus jeunes« .
LaMuse

Production Théâtre national de Chaillot.