• Saison 2015-2016
Salle Jean Vilar
1h20
Tout public

Conception et interprétation Agnès Pat, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
Mise en scène Philippe Nicolle

Pour leur nouveau spectacle, les Sea Girls voulaient un escalier, pour le descendre comme à Broadway et parce que « ça remonte les fesses et ça raffermit les mollets ».

Après avoir fêté La Fin du monde en 2010, les quatre drôles de dames reprennent le flambeau d’un music-hall totalement déjanté, pimenté de chansons, de danses et de tours de magie. Enrubannées de plumes et de paillettes, elles font les clowns et le grand écart, passent du gospel au tango et du french
cancan à la bossa nova, sans souffler. Elles s‘autorisent toutes les facéties et toutes les fragilités. Car les naïades ont aussi leurs états d’âmes. Elles en parlent, se chamaillent comme des chiffonniers et se posent des questions existentielles du genre : « Quand on s’ra vieilles, on s’ra comme nous, mais en plus vieilles un point c’est tout ».
Mises en scène par Philippe Nicolle, de la compagnie 26 000 couverts, accompagnées de deux musiciens, les belles se rebellent en chansons, en pitreries et en extravagances. Un délicieux pied de nez à la morosité !

Nouvelle date : dimanche 21 février à 17h
Pour en savoir plus, contactez la billetterie au 01 46 97 98 10 du mardi au samedi de 13h à 19h.

  

Conception et interprétation Agnès Pat, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
Mise en scène Philippe Nicolle

Guitare Bassem Ajaltouni 
Percussions Guillaume Lantonnet
Collaboration artistique Charlotte Saliou
Arrangements musicaux Fred Pallem
Arrangements vocaux Lucrèce Sassella
Scénographie Michel Gueldry
Costumes Carole Gérard
Lumières Léo Garnier
Son Fabien Aumenier
Chorégraphie Estelle Danière

Leur premier spectacle Chansons à pousse-pousse a mis en place les bases de leurs clowns peu académiques, de leur univers musical et visuel. Le second, Les Sea Girls fêtent la fin du monde a confirmé leurs envies, leur identité, leur son. Dans ce nouvel opus, Les Sea Girls persistent à danser, à chanter et cette fois se dévoilent comme jamais. Elles se parlent, exhibent leurs faiblesses, les incidents, les conflits, le mauvais esprit des unes et des autres. Avec cette Revue, Les Sea Girls veulent encore être grandioses. Après vingt ans de tournée, de chansons et de mauvais catering, peut-on encore être glamour en ayant mal aux pieds ? Peut-on encore trouver le bonheur dans un monde dévasté ? Peut-on encore incarner la grâce lorsque le geste n’est plus maîtrisé ? À béquilles ou aboyant pour un concert de teckels, elles s’autorisent tous les corps, toutes les fragilités. Elles se regardent se chamailler comme des chiffonniers, se déchirer comme au cinéma, s’aimer sur des airs d’opéra. Elles questionnent leur propre histoire. Leur recette de longévité : des musiques à texte, des chansons burlesques, l’humour comme obsession, l’esprit du music-hall comme guide, un pur divertissement. Les Sea Girls revendiquent une fielleuse bienveillance pour ce monde qui nous malmène. Pour cette nouvelle création, Les Sea Girls ont demandé à Philippe Nicolle, de la compagnie 26000 couverts, de les mettre en scène pour sa maîtrise du canular et de la digression, pour l’à propos des situations et le burlesque de leur résolution. Pour enfoncer le clou de leurs personnages extrêmes, elles font appel à Charlotte Saliou pour sa tonitruante intelligence du jeu clownesque. Début du spectacle : Broadway, la musique retentissante d’un Big Band. Des voix harmonieuses. En contrejour quatre danseuses paradisiaques prennent la pose. Les tenues sont celles des plus fameuses revues. Descente d’escalier, port de tête altier, chorégraphie affutée. Le grand show démarre. Les plumes, les paillettes et les rubans ne sont que la face visible de leurs vies agitées. Grâce à cette parure, Les Sea Girls peuvent chanter le sordide avec légèreté et l’absurde avec certitude.

Oups je crois que j’ai encore oublié le gaz en sortant
« Quand on s’ra vieilles on s’ra comme nous, mais en plus vieilles un point c’est tout, on s’ra les reines de la tisane avec nos deux hanches en titane »

Gourmande
« Les bonbons nucléaires, ont un petit goût amère, quand on les suce longtemps ils font tomber les dents, ils donnent des boursouflures, la peau devient toute dure, ils font mal au derrière, mais ils font de la lumière »

Les satyres
« Ne pensez pas qu’les satyres ne s’rencontrent que dans les bois car moi je vais vous le dire y’en a beaucoup plus qu’on n’croit. On en trouve en tapinois, qui se cachent dans les coulisses. Ils m’épient dés qu’ils me voient. Ils me pincent les cuisses »

Petit fours
« Je n’aurais jamais du manger tous ces petits fours affriolants, affalée sur le canapé, la bouche en cœur, les pieds en dedans. Elle n’aurait jamais du manger tous ces morceaux de saucisson, qui vont bientôt la faire roter et lui donner des convulsions »

Les jeux
« Les jeux olympiques j’aime leurs anneaux, j’aime leur éthique. Les jeux olympiques, ravivons la flamme historique »

Productions Les Sea Girls.
Coproduction La Halle aux Grains – scène nationale / Blois, Le Théâtre des Bergeries / Noisy-le-Sec, l’Archipel / Fouesnant.
Avec le soutien de l’Orange Bleue / Eaubonne, du Théâtre des Quartiers d’Ivry, de la Sacem et des Théâtres de Maisons-Alfort. Remerciements à l’Arcal.