D’après les textes de Pierre Gripari
Avec Damien Bricoteaux et Mathieu Morelle
Construit à partir de plusieurs contes de Pierre Gripari — auteur, entre autre, des Contes de la rue Broca — ce spectacle est un fil tendu entre un écrivain et ses rêves qui, passant de la réalité à l’imaginaire, devient tour à tour le personnage de ses contes : un merle et sa merlette, une sorcière, un loup, un marchand de fessées, un diable…
D’après les textes de Pierre Gripari
Avec Damien Bricoteaux et Mathieu Morelle
Scénographie et lumières Lucie Joliot
Assistante à la mise en scène Léa Mann
Accessoires Véronique Grand-Lambert
Chorégraphies Kaori Ito
Bande son Tom Ménigault
Le point de départ de cette création nous a été directement inspiré par un texte nommé Je suis un rêve mais également par le plaisir évident que Gripari avait à se mettre en scène dans ses écrits. Nous avons donc construit le spectacle en imaginant la rencontre entre un auteur (Pierre Gripari) et son rêve. Ces deux personnages, sur un fil tendu entre imaginaire et réalité, seront par moment de simples conteurs mais pourront aussi, sur un malentendu, incarner les histoires. Au fur et à mesure du spectacle, on comprend que l’un ne peut exister sans l’autre et que leur entente permet de façonner les différents récits.
Nous avons choisi des extraits de plusieurs recueils parus au milieu des années 1970, un peu moins connus et « classiques » que Les Contes de la rue Broca. On y retrouve cependant les mêmes ingrédients, la même langue, riche et précise, et ce subtil mélange entre réalisme et féerie. Chez Gripari, l’« extra-ordinaire » côtoie toujours l’ordinaire : ses contes sont tous ancrés dans un véritable quotidien mais le merveilleux finit par surgir au coin de la rue, au détour d’une phrase ou même d’un mot. Cette mince frontière que chacun se construit entre fantasme et réalité nous a toujours fascinés.
Dans chacune des histoires, les comédiens joueront au minimum deux ou trois personnages. Ils donneront vie au décor, aux accessoires. À partir de là, tout devient possible : le spectacle paraît s’écrire mot après mot, dans l’instant, sous les yeux des spectateurs, avec comme seule limite celle de notre imaginaire.
Damien Bricoteaux, Lucie Joliot et Mathieu Morelle
Damien Bricoteaux
Damien Bricoteaux fait ses premières mises en scènes en 1996 au Théâtre de l’OEuvre pour le jeune public avec Les Contes de la Folie-Méricourt qu’il adapte du recueil de Pierre Gripari et Il était une fois, adapté des Contes de la rue Broca du même auteur.
Dans le même temps il rencontre Hélène Vincent et l’assistera sur trois spectacles La Nuit des Rois de William Shakespeare au Théâtre de la Ville, Voix secrètes de Joe Penhall au Théâtre de l’Est Parisien et Monsieur Malaussène de Daniel Pennac en tournée. Il continue son travail pour le jeune public en créant Pas Sages ! d’Yves Prunier au Théâtre de la Plaine en 2000.
Parallèlement, il explore l’univers de la farce en montant Les Coguls, spectacle de tréteaux réunissant chants polyphoniques profanes et farces populaires de la Renaissance.
Il devient également assistant de Gildas Bourdet pour deux spectacles Caton en Utique de Vivaldi à l’Opéra Comique et Le Malade Imaginaire de Molière au Théâtre de l’Ouest Parisien.
Avec Charles Limouse qui dirige l’Orchestre Sud-Essonne, il met en scène Didon et Enée de Purcell au théâtre d’Etampes en 2005.
Il rencontre Diastème en 2004, et l’assiste sur la création de ses trois dernières pièces 107 Ans, La Tour de Pise et L’Amour de l’Art, ainsi que sur la mise en scène des Justes de Camus au festival d’Avignon 2008 au Théâtre du Chêne Noir dans lequel il interprète également le rôle de Foka. Diastème lui confie également la coordination artistique des spectacles de son premier long- métrage Le Bruit des gens autour. En 2008, il met en scène La Nuit du Thermomètre du même Diastème au Petit Hébertot.
Parallèlement, et toujours en 2008, Fabian Chappuis lui confie la direction d’acteurs de Marie Stuart de Schiller au Théâtre 13.
Début janvier 2009, il met en scène Je vois des choses que vous ne voyez pas de Geneviève Brisac à la Manufacture des Abbesses. Le spectacle est repris au Théâtre Rive-Gauche d’octobre 2009 à janvier 2010.
En mai 2010, dans le cadre du festival « Les Mises en Capsules » organisé par le Ciné13, il met en scène Inventaires de Philippe Minyana avec entre autres Sarah Biasini.
En décembre 2010, il met en scène le spectacle de Cécile Girard Violoncelle sur Canapé à l’Aktéon Théâtre, repris au Festival OFF d’Avignon en Juillet 2011.
En janvier 2013, Jacques Dupont lui confie la mise en scène de son solo Artiste de Complément. Le spectacle est crée en avril au Théâtre de l’Abbaye de Saint-Maur et est repris au Théâtre Essaion (Paris 4ème) en septembre 2014. En juillet 2015, il met en scène Jean-Yves Lacombe (Le Quatuor), dans son solo L’Heureux Tour, au festival d’Avignon.
A partir de septembre 2015, il est artiste associé à La Genette Verte / Complexe Culturel de Florac. C’est dans ce cadre qu’il prépare la mise en scène de Quand j’avais cinq ans je m’ai tué d’Howard Buten, prévue pour mai 2016.
[COLUMN]
Lucie Joliot
Lucie Joliot étudie à l’école nationale supérieure des arts appliqués Duperré à Paris puis suit une formation d’art dramatique dirigée par Anne Bourgeois.
Parallèlement, elle participe à la création de Baptiste et compagnie (direction artistique Damien Bricoteaux).
En scénographie, elle fait ses premiers pas auprès de la scénographe Lise-Marie Brochen, puis croise la route de Philippe Marioge, elle assiste aussi l’éclairagiste Marie-Hélène Pinon pendant plusieurs années (Molière de la lumière 2009) et plus récemment Christian Pinaud.
En scénographie et en éclairage, elle travaille notamment avec les metteurs en scène Stella Serfaty (Le petit prince de St Exupéry, J’ai trop trimé d’aprés des témoignages recueillis par Nadine Jasmin, L’Emmerdeur du 12 bis de Céline Mansarat ), Ramzy (Biyouna!), Damien Bricoteaux (Il était une fois d’après Pierre Gripari, Pas sages de Yves Prunier, Les Coguls, farces grivoises de la renaissance), Claude Bokhobza du Théâtre du mouvement (Ay! Fantaisie pour une carpe farcie de Anita Glodek), Olivier Comte (Bonzom en concert), Valérie Alane (La mémoire de l’ange de Valérie Alane), avec le comédien, auteur et humoriste François Rollin (S’il se passe quelque chose de Vincent Dedienne), et avec Marie Blondel (Chercher le garçon de Thomas Gornet).
Mathieu Morelle
Après des études littéraires, Mathieu Morelle prend en charge la communication visuelle de différents magazines, peintres, photographes et musiciens dont il suit les tournées. Plusieurs compagnies théâtrales sollicitent alors ses services. De 2004 à 2012, il travaille avec Frédéric Andrau autour des spectacles de la compagnie La Main Gauche (107 ans, La Tour de Pise, Un Visible Théo). Il accompagne alors la troupe sur toutes les créations, reprises et tournées. En 2008, il devient l’assistant de Damien Bricoteaux pour la mise en scène de La Nuit du Thermomètre de Diastème, au Petit-Hébertot. Cette même année, il joue dans Les Justes d’Albert Camus, mise en scène par Diastème, au Théâtre du Chêne Noir, à Avignon puis en tournée. En 2012, il assiste Diastème sur la création de Fille | Mère avec Évelyne Bouix, Andréa Brusque et Jean‑Jacques Vanier.
Entre 2010 et 2014, Emma de Caunes fait appel à lui en tant que collaborateur artistique pour l’émission La Musicale (Canal +). Depuis 2011, il s’occupe des tournées des spectacles de Patrice Thibaud (Cocorico, Jungles, Fair-Play), de François Rollin (Colères, Le Professeur Rollin se rebiffe) et de Laura Scozzi (Barbe-Neige et les sept petits cochons au bois dormant). En 2013 et 2014 il est chargé de l’accueil des artistes et des professionnels au Montreux Comedy Festival.
Au cinéma, il collabore avec Diastème : d’abord en 2014 sur le film Un Français (recherche, documentation et making-of) puis en 2015 sur le long-métrage Pimpette (coach Luna Lou / rôle Pimpette).
Coproduction Compagnie Damien Bricoteaux, Genette Verte / Florac, Gens de la Soupe, Ville d’Etampes