Chorégraphie Salim Mzé Hamadi Moissi
Avec Ahmed Abdel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahamada Mohamed et Mohamed Oirdine
Lumières Guillaume Bonneau
Salim Mzé Hamadi Moissi (alias Seush) fait de son lieu de naissance et de vie, les Comores, petit archipel volcanique de l’Océan Indien, le sujet de sa création.
A travers Massiwa, il interroge ce qui fait l’attachement à son pays de culture matrilinéaire et à ses influences arabes, africaines et indiennes. En quatre tableaux, il parcourt les singularités gestuelles et culturelles qui font la force de la danse des Comores : le Wadaha, danse traditionnelle des femmes, l’afro-danse qui devient chaque jour plus urbaine et l’énergie du hip hop, sa rigueur et sa toute puissance.
Mêlant aux rythmes afro des musiques traditionnelles, Salim Mzé Hamadi Moissi met en scène sa vie, comme un défi.
Chorégraphie Salim Mzé Hamadi Moissi
Avec Ahmed Abdel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahamada Mohamed et Mohamed Oirdine
Lumières Guillaume Bonneau
Salim Mzé Hamadi Moissi
Figure de la scène chorégraphique hip hop en Afrique, Salim Mzé Hamadi Moissi (alias Seush) est un danseur autodidacte qui a d’abord appris la danse dans la rue. Il s’est ensuite professionnalisé entre autres à l’École des Sables de Germaine Acogny, à Dakar. Il a été interprète du chorégraphe gabonais Arnaud Ndoumba ainsi que du français Anthony Egéa.
À la tête de la compagnie Tché-Za, il a conçu quatre spectacles tout en soutenant le développement de l’art chorégraphique aux Comores avec le festival biannuel Ntso Uziné, à
Moroni.
Programmé en 2019 avec Soyons Fous, revoilà Salim Mzé Hamadi Moissi avec Massiwa, voyage impressionniste pour sept hommes louvoyant entre danses traditionnelles comoriennes et hip-hop.
Rosita Boisseau, Le Monde, 9 janvier 2020
Dans cette pièce, Salim Mzé Hamadi Moissi soupèse, avec rage, son attachement à sa terre via sept hommes, chacun étant nourri d’une gestuelle traditionnelle mâtinée de hip-hop.
Muriel Steinmetz, L’Humanité, 14 janvier 2020
La pièce est impeccablement construite, du solo d’ouverture à un final vibrant.
Laura Cappelle, The Financial Times, 14 janvier 2020
Massiwa du comorien Salim Mzé Hamadi Moissi est une vraie découverte. Mêlant à un hip hop virtuose et imaginatif, des danses et musiques traditionnelles comoriennes revisitées, Massiwa met en valeur une danse masculine plutôt athlétique, ardente, impétueuse, allant parfois même à la limite d’une violence toujours maîtrisée.
Le chorégraphe a relevé avec brio le défi d’être programmé en ouverture de ce 28e festival Suresnes Ctés Danse, ce qui n’est pas donné à tout le monde !
Agnès Izrine, Danser Canal Historique, 11 janvier 2020
Salim Mzé Hamadi Moissi propose une danse originale et inventive, portée par des danseurs aux qualités physiques exceptionnelles.
Caroline Dehouck, Resmusica, 14 janvier 2020
Salim Mzé Hamadi Moissi signe une pièce très aboutie sur une très jolie playlist.
Jean-Frédéric Saumont, Danses avec la plume, 17 janvier 2020
Commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse
2020. Avec le soutien de Cités danse connexions. En collaboration avec la Compagnie
Tché-Za (Comores), l’Onda, Office national de diffusion artistique et l’Alliance Française
de Moroni.
Spectacle soutenu par l’Onda dans le cadre du dispositif des aides aux tournées
internationales.