Salle Aéroplane
Tarif B
1h15
Dès 11 ans

Un spectacle de et avec Théo Askolovitch

Été 2018, c’est la Coupe du monde de football, Théo Askolovitch a 20 ans et apprend qu’il est atteint d’un cancer. Avec humour et générosité, ce seul en scène nous montre que les combats les plus intimes sont souvent les plus universels.

66 jours est l’histoire d’une traversée lumineuse et intime accompagnée d’une bande-son rap et de discours de Didier Deschamps. Le jeune homme nous raconte l’annonce du diagnostic, l’hôpital, les 66 jours de chimio et surtout sa rage de vivre. Son désir de vie, il le puise d’ailleurs dans les victoires de l’équipe de France de football et surtout auprès de sa famille. À travers ces épreuves, il trace son chemin jalonné de doutes, de démons et de joies. Sans jamais tomber dans le pathos et grâce à une drôlerie désarmante, le metteur en scène et comédien aborde les rapports parfois complexes à la famille et l’angoisse universelle de la mort. Le spectateur oscille entre larmes et rires, entre l’histoire de Théo Askolovitch et les échos avec sa propre histoire.

La presse en parle
  • Un texte bluffant de sincérité, d’humour, et d’espoir, qui nous transporte et dont l’incarnation donne la rage de vivre. Une ode puissante à la famille (la sienne, dont il est très proche) et à l’espoir malgré la maladie, dont il ne nous épargne aucun détail. Face à la peur de la mort, le jeune homme se raccroche à la vie comme à la victoire de l’équipe de France durant la Coupe du monde de football 2018 qu’il suit en parallèle. Et on rit profondément autant que l’on est ému, devant cette victoire universelle mais surtout sienne, celle d’un grand artiste, comédien et auteur en devenir.

  • Un choc ! Un instant tellurique, inoubliable, courageux, bluffant et totalement bouleversant ! Drôle aussi, sensible et d’une finesse qui n’a d’égale que la beauté du texte, son esprit de résilience, son empathie, son amour de l’existence comme du prochain. Formidable, sidérant, et en
    tout points admirable de justesse et d’inventivité, d’humour, de poésie et de réalisme, les mots viennent à manquer pour décrire ce que l’on ressent à la sortie.

  • On se surprend à rire beaucoup de cette histoire qui n’a pourtant rien de marrant. Théo Askolovitch ne se prend jamais au sérieux. C’est d’ailleurs certainement ce qui l’a sauvé.

  • On rit beaucoup tout au long du spectacle, mais sans qu’il fasse jamais l’impasse sur les difficultés, les peurs, la présence constante d’un réseau familial dense, qui ne lâche jamais la bride pour le soutenir.

Collaboration artistique François Rollin, Ludmilla Dabo

Production Compagnie Saiyan en accord avec le Théâtre des Béliers.

Théo Askolovitch

Théo commence sa pratique théâtrale aux ateliers jeunesse du cours Florent, où il suivra également le cycle professionnel jusqu’en 2016. Il est le co-fondateur de la Compagnie des « Chats perchés » avec laquelle il joue L’Enfant meurtrier, de Lazare Herson-Macarel au Théâtre de Ménilmontant en février 2014. Théo intègre l’ESCA (École supérieur des comédiens par l’alternance) en 2016 et joue sous la direction entre autres de Bruno Blairet, Leon Masson, Ismael Saïdi, Mitch Hooper, Cécile Tournesol, Yves Beaunesne, et dans les cours métrages de Roman Sitruk (Fraternelle Embrouille, et Silure). Il joue également au Thêatre de l’Epée de bois dans Les Fourberies de Scapin mis en scène par Tigran Mekhitarian. Parallèlement, il fonde, avec Roman Sitruk, le collectif La Tortue, avec lequel il crée Aujourd’hui la pluie au Festival des Mises en capsules. Le Collectif produit également plusieurs films courts, et petites séries. En 2020, Théo fonde sa compagnie Saiyan et réalise sa première mise en scène La Maladie de la Famille M au Studio Théâtre d’Asnières. Il écrit ensuite sa première pièce 66 jours qui
est créée en janvier 2022.

Actu

Théo Askolovitch en résidence à Suresnes

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