Salle Jean Vilar
Tarif A
1h10
Dès 8 ans

Chorégraphie et mise en scène Raphaëlle Boitel

Circassienne et danseuse, Raphaëlle Boitel signe un spectacle total, physique, musical et cinématographique. Dans cette fiction sur la fin d’une ère, une humanité s’accroche. Entre terre et ciel, sept interprètes dessinent une odyssée faite d’amour et de résilience.

Comme sur le tournage d’un film, des hommes en noir organisent un univers de science-fiction : sur une Terre fatiguée, des êtres animés par l’espoir survivent, animés par des ombres, dominés par des bras articulés qui les manient. Fils et cordages suspendent ces anges déchus ou bien seraient-ce des humains qui aspirent à s’élever ? La Chute des anges est une invitation fascinante qui questionne la relation de l’homme à la Terre, la nature humaine et la fragilité des équilibres. Venue du cirque, la metteuse en scène et chorégraphe Raphaëlle Boitel réinvente les agrès traditionnels pour échafauder d’autres imaginaires et mêle cirque, danse, musique et cinéma dans des univers taillés par la lumière. Attentive à l’humanité, au lien vital et intangible entre les êtres, elle sublime le chaos en un renouveau.

La presse en parle
  • Une fine géométrie des corps en mouvement dessine un monde insolite. Entre burlesque et poésie, la circassienne élargit le domaine de la scène.
    Interprète à la souplesse magnifique, Raphaëlle Boitel fut remarquée très jeune dans les deux premiers spectacles de James Thierrée : La Symphonie du hanneton, en 1998, et La Veillée des abysses, en 2010. Dix ans durant, de solos personnels en spectacles plus ambitieux, elle a mûri son désir de créer des mondes insolites.

  • La Chute des anges délivre des moments de grâce.

  • La chorégraphie l’emporte sur la pure virtuosité circassienne. Les images emportent le spectateur dans un ailleurs à la poésie en noir et blanc. « La Chute des anges » enfin, et c’est sans doute le plus beau, transforme chaque accessoire en agrès improvisé. Les anges vus par Raphaëlle Boitel ne manqueront pas de transporter chacun.

  • Ceci n’est pas du théâtre, ni du cirque, pas d’avantage de la danse et non plus un concert. Et pourtant, « La chute des anges » est exactement tout cela mêlé. Dans une magie envoûtante, ce spectacle conçu et mis en scène par Raphaëlle Boitel est avant tout d’une beauté rare. Elle utilise, on le sait aussi, la chorégraphie, l’art dramatique et la musique voire la parole dans un savant dosage qui met à vif les sens du spectateur.

  • Pour apprécier le spectacle, il faut se laisser glisser dans la succession d’images absolument superbes qu’il génère. L’ensemble est d’une poésie extrême : on est balancé entre des moments qui semblent sortis du fameux Dance de Lucinda Childs sur la musique de Philip Glass, et d’autres où l’on se croirait au Rijksmuseum à Amsterdam devant les clairs-obscurs des maîtres hollandais comme Rembrandt. On passe d’un univers à l’autre, parfois sans transition, et c’est un ravissement pour les yeux. Mi-hommes, mi-êtres surnaturels,ils nous invitent à un voyage vers notre imaginaire, pour nous élever. Et peut-être, à réveiller notre besoin de rêve qui nous permet de transcender les affres du quotidien.

  • Raphaëlle Boitel crée encore un grand moment, plein de fureur et de souffle, comme elle sait si bien le faire.

  • Dans ce spectacle sans décor ou presque, le dispositif lumineux tient une place particulière, fondamentale et dynamique. Raphaëlle Boitel et Tristan Baudoin réalisent un spectacle sublime et pénétrant, sculpté de lumières et de fumées où les corps lévitent sur quelques rares agrès qui bougent.

Avec Marie Tribouilloy, Louise Hardouin, Mohamed Rarhib, Emily Zuckerman, Lilou Hérin, Tristan Baudoin, Nicolas Lourdelle

Collaborateur artistique, scénographie et lumière Tristan Baudoin, Musique originale Arthur Bison, Costumes Lilou Hérin, Rigging, machinerie et complice à la scénographie Nicolas Lourdelle, Sonorisation et régie lumière Arthur Bison, Direction déléguée Julien Couzy, Administration générale Nicolas Rosset, Chargé de production Jérémy Grandi 

Production Cie L’Oublié(e) – Raphaëlle Boitel. Coproduction OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine), Agora – PNC Boulazac Aquitaine, Le Grand-T – Théâtre de Loire-Atlantique, Peak Performances Montclair (USA), Plateforme 2 Pôles cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg – Cirque Théâtre d’Elbeuf, Le Carré Magique, PNC en Bretagne / Lannion, Le Grand R – Scène nationale de La Roche-sur-Yon, Carré Colonnes à Saint-Médard-en-Jalles et Blanquefort, Relais Culturel d’Argentan, Les 3T – Scène conventionnée de Châtellerault, Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne. La Cie L’Oublié(e) – Raphaëlle Boitel est en compagnonnage à L’Agora – PNC Boulazac Aquitaine. Elle est conventionnée par le ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine et soutenue par la ville de Boulazac Isle Manoire, le Conseil départemental de la Dordogne et la région Nouvelle-Aquitaine.

Raphaëlle Boitel

Raphaëlle Boitel naît en 1984, elle commence le théâtre à l’âge de 6 ans. Repérée par Annie Fratellini, elle intègre en 1992 l’École nationale des arts du cirque Fratellini. De 1998 à 2010, elle travaille avec James Thierrée et s’illustre dans La Symphonie du Hanneton et La Veillée des Abysses. Parallèlement à ces treize années de tournées, elle est interprète au théâtre, au cinéma, dans des films télévisés (dirigée par Marc Lainé, Lisa Guédy, Graham Eatough en Écosse, Luc Meyer, Coline Serreau, Jean-Paul Scarpitta…), elle participe à des évènements (Jean-François Zygel), tourne dans des vidéos clips, et s’illustre sur de longues périodes dans différents cabarets à New York, Miami, Londres…

En 2012, elle travaille sous la direction d’Aurélien Bory Géométrie de Caoutchouc, fonde sa propre compagnie, et travaille sur ses premières créations personnelles. En 2013, elle mettra en scène son premier spectacle Consolations ou interdiction de passer par-dessus bord, avec 3 artistes de l’Académie Fratellini, et chorégraphie l’opéra Macbeth à la Scala de Milan, mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti.

En 2014, elle crée L’ Oublié(e), spectacle grande forme de « cirque théâtre ». En 2015, 5es Hurlants qui rend hommage au cirque. Peu après, elle chorégraphie l’opéra La Belle Hélène au Théâtre du Châtelet, mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti et Pierrick Sorin. En 2017, elle écrit et interprète un solo forme courte La Bête Noire, métaphore de son passé de contorsionniste. Cette année-là, elle chorégraphie également l’opéra baroque Alcione à l’Opéra Comique, mis en scène par Louise Moaty et dirigé par Jordi Savall.
En juillet 2019, Elle présente Horizon un projet dans l’espace public en collaboration avec l’Opéra national de Bordeaux à l’occasion de la saison culturelle Liberté ! Bordeaux 2019. Elle crée en février 2020, Un Contre Un, spectacle jeune public. En mai 2020, Alcione est présenté au Liceu Opéra Barcelone.

Tristan Baudoin 

Tristan Baudoin a grandi dans un milieu artistique. Passionné d’arts plastiques, à 17 ans il commence à travailler dans les techniques de spectacle. Il se forme principalement en lumière et techniques de plateau. Il multiplie les expériences en spectacle vivant, télévision, événementiels. À partir de 1998, il concentre ses activités sur le théâtre, la musique, la danse, et privilégie les créations, en travaillant avec de nombreux artistes de la région Toulousaine. En 2004, il rencontre Aurélien Bory et rejoint la Cie 111, avec laquelle il s’engage complètement et dont il devient le référent plateau pendant 10 ans. Il y développe ses connaissances en scénographie, machinerie, vols ou en robotique, en pilotant le robot industriel de Sans Objet.
En 2011, il rencontre Raphaëlle Boitel et décide de l’accompagner dans ses créations. Il collabore avec elle dans la conception, la scénographie, la lumière et la régie technique sur l’ensemble de ses projets artistiques.