Explorer la mémoire du corps et ses souvenirs comme on partirait en quête d’un matériau précieux : Sarah Adjou et Jade Lada transcendent leurs parcours de vie et de danseuses, créant chacune une pièce traversée par leurs influences multiples.
REVUE
Chorégraphie et interprétation Sarah Adjou
Sarah Adjou nous invite à un numéro de décloisonnement des genres. Du cabaret à la danse contemporaine en passant par le tango, l’artiste donne vie à une créature libre de ses mouvements, au-delà des conventions. En mutation continue, elle fusionne tous les gestes enregistrés par la mémoire de son corps dans un solo aussi incandescent que maîtrisé.
Potomitan
Chorégraphie Jade Lada
Aux Antilles, la « femme-potomitan » désigne la femme-pilier, celle qui porte la famille. En hommage à sa grand-mère, Jade Lada se reconnecte à ses racines. Au fil de tableaux organiques, la chorégraphe et ses deux danseuses se soutiennent, chutent, se jouent de la gravité et s’élèvent. Guidées par un élan commun, entre puissance et douceur, elles traversent une expérience dansée, hymne à la sororité.
Autour du spectacle
Création lumière Emmanuelle Stäuble, Création musique Romain Vasset, Marianne Orlowski
Production Théâtre de Suresnes Jean Vilar – festival Suresnes Cités Danse 2025.
Avec Jade Lada, Chloé Moynet, Laura Monin
Création lumière Flora Gautier, Composition sonore Rodrigue Dubois, Jenny Galvao, Chargée de production et diffusion Lucie Mariotto
Avec le soutien du Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie (artiste associée), Fouad Boussouf, Cour et Jardin Vertou – Résidence de territoire 22-25, Ville de Vertou, Ville de Nantes, Département Loire Atlantique, Institut Français Sénégal, Villa Saint Louis Ndar, Théâtre de Suresnes Jean Vilar – festival Suresnes Cités danse, La Fabrique de la danse, Centre national de la danse de Pantin
Jade Lada
Jade Lada est chorégraphe et danseuse de la compagnie SKANDA basée à Nantes. Elle travaille également en tant que danseuse interprète pour la chorégraphe Nawal Aït Benalla Lagraa, compagnie La Baraka ainsi que d’autres compagnies Chute libre, Carna et pour la compagnie Massala dirigée par Fouad Boussouf. Son parcours a été influencé par la danse contemporaine, le hip-hop, la danse classique, et la danse africaine congolaise. En 2017, elle monte la compagnie SKANDA. Puis en 2020, elle décide de se former grâce à la formation 9.0 à Nantes. En 2022, elle fait partie du programme Premier(s) Pas 2 fondé par Abou et Nawal Lagraa Cie La baraka. En 2023, elle entre au sein de l’incubateur de chorégraphe mené par La Fabrique de la danse à Paris. En 2024, elle collabore avec Le CCN Le Phare Le Havre et Fouad Boussouf en tant qu’artiste associée pour les saisons 24-25 et 26-27. Elle crée deux trios UNSUI en 2023 et POTOMITAN en 2024. Plusieurs actions culturelles sont menées et font partie de son travail, Jade Lada enseigne et développe des projets en lien avec ses pièces ce qui nourrit ses processus de création.
Sarah Adjou
Chorégraphe et interprète, Sarah Adjou développe une danse incarnée et physique d’où se dégage une certaine animalité par la déconstruction des corps. Elle compose le mouvement à partir de sensations qui traversent les corps lors de situations du quotidien, tout en y cherchant la virtuosité. Elle s’inspire librement de toutes les esthétiques traversées dans son parcours. Sarah s’est formée auprès de workshops de compagnies comme la Veronal, Batsheva, L.E.V, New Dialect, Ultima Vez, Peeping Tom, Akram Khan etc. Sarah Adjou commence son travail de création avec des formes très courtes : le solo Introspection (2016) et deux trios, Genèse d’Ève (2017) et Exhibition (2019), présentés lors de festivals, scènes ouvertes et concours. Elle crée la compagnie Yasaman en 2019 et consacre aujourd’hui son temps à son développement. Sa première pièce Kháos (2020), présente l’évolution de cinq danseurs, de matière organique à individualité. En juin 2024, elle présente sa deuxième création, le solo Heraia, une collaboration danse et sculpture. En 2025, Sarah crée avec sa compagnie Sonar, une pièce pour six danseuses (inspiré de son court métrage Silo) et REVUE, solo de danse contemporaine et cabaret. Elle est également interprète pour des compagnies comme Tango Unione ou encore Consensus.