• Saison 2022-2023
Place de l'Abbé Franz Stock
1h
Dès 12 ans

Conception, mise en scène et interprétation Yann Frisch

Vous ne le savez sans doute pas encore, mais le carton imprimé peut vous émouvoir ; et plus particulièrement avec ce spectacle de cartomagie dans un lieu spécialement construit pour.

La cartomagie, c’est la spécialité de prestidigitation se servant de cartes à jouer pour produire des illusions. Pourquoi allons-nous voir des spectacles tout en sachant que c’est du faux ? Et encore plus avec la prestidigitation : pourquoi aller voir quelqu’un qui fait semblant de réaliser une prouesse que vous savez pertinemment impossible, tout en adorant y croire ? Cherchez-vous à douter ou à vous rassurer ? À quel moment vous laisserez-vous porter en arrêtant de chercher le truc ? Yann Frisch, jeune prodige le plus primé de sa discipline, tentera d’initier le spectateur à ce langage à la fois abstrait et bouleversant dans son camion-théâtre itinérant.

L’émotion et l’émerveillement surgissent précisément de cette intime étrangeté, de ce pacte implicite conclu entre l’artiste et nous : sans le public, la magie n’existe pas…

 

Avant votre venue : 

Le Paradoxe de Georges se déroule hors les murs dans le camion-théâtre de Yann Frisch, installé devant le Mont-Valérien sur le parking Abbé Franz Stock. Un espace de restauration est proposé sur place.

Si vous êtes un spectateur à mobilité réduite, nous vous invitons à réserver vos places impérativement auprès de la billetterie au 01 46 97 98 10 ou sur place au Théâtre du mardi au samedi de 13h à 18h.

Un service de navette est mis en place sur l’ensemble des représentations. Départ 1h avant la représentation de Charles de Gaulle-Étoile ; la navette dessert également le Pont de Suresnes, Suresnes-Longchamp, le Théâtre de Suresnes et le parking Abbé Franz Stock. Elle assure le retour une demi-heure après la fin du spectacle.

Pour plus d’informations sur les navettes cliquez sur le lien suivant :  Navettes pour le spectacle

Direction de production, coordination de création Sidonie Pigeon
Interventions artistiques Sébastien Barrier, Arthur Lochmann, Valentine Losseau
Décor Etienne Charles, Régis Friaud, Mathias Lejosne, Rital, Alain Verdier, Sohuta, Noémie Le Tily
Création lumière Elsa Revol
Costumes Monika Schwarzl

Production déléguée Compagnie L’Absente de tous bouquets. Coproduction L’Usine – centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille / Toulouse Métropole), Festival Paris l’Eté, Théâtre du Rond-Point, 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Scène nationale du Sud-Aquitain, Agora – Centre culturel Pôle National des Arts du Cirque Boulazac Aquitaine, Théâtre de Cornouaille, Scène nationale de Quimper, Les Nuits de Fourvière, Opéra de Massy, Théâtre Sénart – Scène nationale, le Pôle Régional Cirque des Pays de la Loire (Cité du Cirque Marcel Marceau et festival Le Mans fait son Cirque) et la Ville du Mans, La Coursive – Scène nationale de la Rochelle, Théâtre de Namur, La Verrerie d’Alès – Pôle national cirque Occitanie, L’Entracte – Scène conventionnée Sablé-sur-Sarthe, Le Cratère – Scène nationale d’Alès, CREAC – La cité Cirque de Bègles. Avec le soutien du FONDOC, la Préfète de la Région Pays de la Loire – Direction régionale des affaires culturelles, Ministère de la Culture et de la Communication D.G.C.A. et Région Pays de la Loire. L’Usine – Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille / Toulouse Métropole) a accueilli toutes les résidences de construction du Camion Théâtre ainsi que les répétitions du Paradoxe de Georges, d’octobre 2017 à mars 2018. Merci au CNAC pour les premières recherches effectuées au laboratoire « Illusion & magie nouvelle » et à la Fonderie pour la résidence de création en novembre 2017, en partenariat avec la Cité du Cirque. La Compagnie l’Absente bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.

« Instrument fétiche du magicien moderne, la carte à jouer semble recéler d’infinies ressources. C’est un vieux rêve personnel que de vouloir offrir à la magie des cartes un lieu, un écrin dans lequel elle aura le loisir de disséminer du trouble en interrogeant le hasard, en jouant avec les symboles et en manipulant notre attention.

L’occasion pour moi aussi d’initier les spectateurs à ce langage à la fois abstrait et bouleversant, de raconter comment un tour se fabrique, se compose, s’écrit. Et surtout ce que les cartes racontent de nos croyances et de nos présupposés. C’est finalement un spectacle où l’on parle du spectateur au spectateur.

Pendant une heure, les cartes vont valser, se transformer, puis disparaître définitivement pour nous laisser avec cet étrange sentiment qu’on s’est laissé troubler et émouvoir par des morceaux de carton imprimé. La vraie magie se situe aussi là. »
                                                                                                                           Yann Frisch