Salle Aéroplane
Tarif B
1h
Dès 14 ans

Un spectacle de et avec Marc Arnaud
Mise en scène Benjamin Guillard

C’est l’histoire d’un homme face à un gobelet. Cet homme, entre autodérision et questions existentielles, essaye de suivre le protocole sans lequel son projet ne verra pas le jour : faire un enfant par fécondation in vitro. Et c’est irrésistible.

Dans ce solo qui tient autant du récit que de la confession, le comédien Marc Arnaud, toujours juste et souvent drôle, nous entraîne dans le parcours d’une procréation médicalement assistée d’un futur père. Face à lui-même, ce père en devenir évalue la portée du geste qu’on attend de lui dans cette petite pièce et qui changera sa vie. À travers les digressions et une galerie de personnages aussi pragmatiques que délirants, dont une infirmière et un présentateur télé, se dessine le portrait d’un homme qui interroge sa masculinité et son rapport à la vie. Au détour des rires, remises en question et réflexions existentielles apparaissent les prémices d’une naissance.

La presse en parle
  • Succès avignonnais, ce bijou de solo, à la fois drôle et émouvant, est à découvrir. La force de son spectacle tient à l’humour et à la délicatesse employés pour raconter la fragilité d’un homme. Marc Arnaud convoque, dans une remarquable interprétation, tous les personnages croisés au fil de cette aventure.

  • Le gimmick narratif qui tend la pièce, fonctionne à merveille, et permet à l’auteur-comédien de composer, avec la complicité du metteur en scène Benjamin Guillard une galerie de personnages captivante. C’est juste et joué avec la folie adéquate pour aborder de façon singulière la
    question de l’infertilité masculine.

  • Récit autobiographique que cet hilarant monologue jamais scabreux ni vulgaire, plutôt délicat, mélancolique et gai à la fois ? Marc Arnaud multiplie et incarne avec panache les extravagants dans cette audacieuse Métamorphose des cigognes.

  • Il suffit d’un tabouret et d’un gobelet à Marc Arnaud pour nous embarquer. Il est la révélation de cet été avec ce seul en scène écrit et qu’il interprète avec une folle énergie sous l’oeil spécialiste de Benjamin Guillard, déjà metteur en scène de solos réussis pour François Morel et Olivier Saladin.

  • Excellent acteur, Marc Arnaud incarne un homme enfermé dans une petite nue face au gobelet de plastique. Le sujet est traité ici avec beaucoup d’élégance, d’intelligence et de sensibilité, ce qui n’exclut pas l’humour.

  • Cette pépite, écrite et portée par Marc Arnaud – acteur de talent qu’on a notamment vu chez Jean-François Sivadier – est émouvante et souvent drôle.

  • Dirigé par le très fin Benjamin Guillard, Marc Arnaud fait des étincelles dans ce spectacle délicat et sensible.

  • Dans la mise en scène sobre de Benjamin Guillard, Marc Arnaud, qui par des changements de voix interprète tous les personnages, utilise principalement de l’humour pour affronter tous les questionnements. C’est du beau travail, intelligent et joué avec une candeur souriante.

  • C’est grave, hilarant, tendre, jamais scabreux. On ressort avec la banane et les yeux embués…

  • Marc Arnaud qui a écrit le texte et le joue, sous la direction fine de Benjamin Guillard et dans les lumières de François Leneveu, est un comédien ultra-sensible et très nuancé. Il avait commencé par composer trente minutes pour le festival des « Capsules » et a étoffé son propos sans l’abîmer, sans jamais être lourd. C’est très drôle parfois, très émouvant toujours. Un bijou de théâtre.

  • Terrain de jeu infini, le plateau de théâtre peut se faire réceptacle de l’intime. Mis en scène par Benjamin Guillard, Marc Arnaud le façonne joliment, tirant de son vécu un spectacle d’une grande drôlerie. Du contenu de ce gobelet est né un enfant, finalement. Ce jour-là, il ne sera assurément pas venu pour rien. Et nous non plus.

Création lumière François Leneveu

Production ACMÉ, 984 Productions. Le spectacle a reçu le Molière 2022 du Meilleur spectacle seul en scène.

 

Marc Arnaud

Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique et à la London Academy of Music and Dramatic Art, Marc Arnaud joue Alceste dans Le Misanthrope et Boris Trigorine et La Mouette au Théâtre de la Bastille dans les mises en scène de Thibault Perrenoud.

Il crée le rôle du Maître dans l’adaptation du Maître et Marguerite au théâtre de la Tempête et participe au spectacle d’improvisation Masques et Nez, deux pièces mises en scène par Igor Mendjisky. Il interprète Clytemnestre sous la direction de Jean-François Sivadier dans Portraits de Famille, puis joue dans sa mise en scène de Dom Juan au théâtre de l’Odéon.

Au cinéma Marc Arnaud a tourné avec Michel Leclerc dans Télé Gaucho, Philippe de Chauveron dans Embarquement Immédiat et À bras Ouverts, Régis Roinsard dans Les Traducteurs. Il joue dans les courts métrages Par acquit de conscience de Maxime Chattam et Tout va bien de Julia Ducourneau. Il cosigne avec Sylvain Dieuaide et joue dans les films For Once in my Life et Guillaume à la dérive produits par Yukunkun Productions.

À la télévision, il joue Pierre Brasseur dans Arletty une passion coupable avec Lætitia Casta et interprète en anglais le rôle du docteur Harlow dans la série The I-Art réalisée par Alex Da Silva pour Blackpills.

 

Benjamin Guillard

Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Benjamin Guillard a pour professeur Philippe Adrien, Gérard Desarthe, Muriel Mayette, Mario Gonzales, Caroline Marcadé, Philippe Garrel…

En tant que metteur en scène, il signe La fin du monde est pour dimanche de et avec François Morel, Ancien malade des hôpitaux de Paris de Daniel Pennac, Moi et François Mitterrand d’Hervé Le Tellier.

En 2015, il collabore à la mise en scène de Réparer les vivants d’Emmanuel Noblet d’après le roman de Maylis de Kerangal. L’année suivante, il met en scène Vous n’aurez pas ma haine d’après le livre d’Antoine Leiris, Molière 2018 du Seul en scène ainsi que Aimez-moi de et avec Pierre Palmade. En 2019, il adapte et met en scène Jo au théâtre du Gymnase pour France télévision. Il a également mis en scène les spectacles musicaux Bobines de Damien et Renan Luce et Frère animal d’Arnaud Cathrine et Florent Marchet.

En parallèle, il réalise trois courts-métrages : Looking for Steven Spielberg (2009), Véhicule-École (2012), L’avenir est à nous (2016). Il écrit actuellement de son premier long métrage.